samedi 16 février 2008

Curraheen Park

Comme dans tous les pays, on aime les jeux à gratter, les prix à gagner, les grosses cagnottes du loto. Ici en Irlande, on a une tradition qui se perpétue depuis des années, the dogs race, ou la course de lévriers si vous préférez. Ces courses sont suivies par beaucoup de bookmakers et attisent le regard large d'un pan de la population irlandaise. Il nous fut donc fort intéressant de nous y rendre et de voir à quoi cet intérêt prononcé était dû. N'ayant plus de place dans le bus numéro 8 menant au stadium, nous décidons de prendre un taxi à huit... Au final, cela nous revient pratiquement au même prix que le taxi. Arrivé sur place, il faut débourser 5 euros ( tarif étudiant ) pour avoir accès au stade. On voit déjà certains se précipitaient vers les caisses de pari. Les images de la première course passent en boucle sur tous les écrans. Il est impressionnant de voir les lévriers courir aussi vite. Ils peuvent tout de même pointer à 70 km/h, ce qui n'est pas négligeable. Nous attendons donc la seconde course. L'événement s'organise de cette façon : on a dix courses successives avec à chaque manche six concurrents lévriers différents ( portant des noms aussi atypiques les uns que les autres de aislings cyclone à cottage emperor ). Entre chaque course, on a quinze minutes d'intervalle. On peut au minimum parier 2 euros, la plupart des étudiants choisissent de parier ces deux euros sur le gagnant de la course. Parfois cela peut rapporter gros puisque une étudiant a remporté 21 euros rien qu'en pariant quatre euros. Vous pouvez imaginer les sommes que cela peut rapporter à plus grande échelle. Une course peut faire remporter jusqu'à 700 euros en fonction du mode de pari que vous avez choisi. Dans l'attente de la course, on peut lire un peu de stress sur les visages et une tension qui s'installe aux abords du stade. Il est intéressant d'observer les différentes réactions et les différents comportements à la fois durant et après la course. La durée de chaque course ne va pas au-délà de 3 minutes. Le délai est très court puisque les chiens n'effectuent qu'un tour ( allant de 250 à 600 mètres en fonction de la race des lévriers ) et ce à une vitesse surprenante. Le départ des starting-blocks est donné par le signal et le passage du lapin à la ligne de départ. Durant la course, chacun y va de sa voix pour encourager son favori, la tension est à son comble dans la dernière ligne droite et à l'arrivée, satisfaction pour les uns, déception pour les autres, mais un bon moment à passer en compagnie de fervents irlandais adeptes de la chose.


lundi 11 février 2008

Quelques photos d'Ecosse


Voici quelque photos de ma balade sur les terres écossaises avant de vous conter le reste de mes aventures ! Un petit avant-goût des multiples cadeaux visuels que peut offrir ce pays riche de sa culture et de son histoire.

dimanche 3 février 2008

Irish Storytellings


Cette semaine, j'ai eu la bonne idée d'aller à la découverte d'une soirée qui allait m'ouvrir les yeux et d'ouvrir des portes jusque là closes sur la culture irlandaise et la tradition orale qui sévit encore aujourd'hui dans le pays au nom de la sauvegarde d'une histoire et de traditions qui tendent à se perdre au fil des années. C'est donc avec écoute et émotion que j'ai assisté à une soirée de contes et légendes irlandaises au Spailpin Fànac, pub traditionnel situé en face de la Beamish Brewery. Pour une occasion quelconque, la soirée qui habituellement est payante, fut ce soir là ouverte et gratuite à tout le monde, autant dire que la chance était de mon côté ce jour là. Les présentations ayant été faites entre l'animateur et coordinateur de la soirée ( si je puis dire ), se sont succédés après lui des irlandais à l'âge déjà bien avancé sur la petite scène du pub. Face au public entremélé de personnes de toute génération, les irlandais nous ont offert un vrai récital de contes et d'histoires irlandaises, tout cela avec un savant mélange d'humour, de musique, de chants a capella ou encore de langue gaélique. Même si la compréhension orale ne nous a pas été favorable durant toute la soirée, on a pu apprécier l'ambiance et l'atmospère qui régnaient au sein de ce petit groupe d'irlandais bien trempés qui n'ont que l'amour de leur pays à offrir et à conter aux jeunes personnes venues dans l'assistance. Et c'est véritablement cet amour ancestral d'un pays qui souffre de son histoire et de sa langue qui transparait au fil des textes et des chansons desservis. Prochaine soirée dans un mois, et déjà une certitude, elle ne sera pas infréquentée.


Kinsale le 27 janvier


Fatigué de la soirée de la veille, il nous fut difficile à Sarah et moi de se lever ce dimanche matin sur les coups de 8h30 ! Beaucoup en ce monde n'aurait pas parier une seule pièce à ce que je puisse avoir le courage de me lever, mais c'est bien mal me connaître. Il est évident que je dois cette poussée soudaine d'envie et de volonté à ma chère amie Sarah qui m'a décidé à profiter comme il se doit de cette journée ensoleillée. Il est vrai que depuis le début de l'année, les week-ends n'ont pas été tendre du côté de la météo mais cette fois-ci, ce n'était pas le même refrain. Changement de couplet et nous voilà plongés dans le froid matinal dans les rues de Cork à contempler les ombres et lumières flottantes sur la ville et sa rivière.


La promenade terminée, nous voici parti à la découverte de Kinsale et de son Charles Fort jusque là totalement méconnu de ma personne. Arrivés, sur place, nous prenons de suite la direction du fort afin de ne pas perdre un seul instant de cette belle journée. Nous prenons le chemin de la colline qui nous emmène sur les hauteurs de Kinsale et nous offre un panorama magnifique de la baie et du port.


Au loin, on peut apercevoir la silhouette du fort qui s'extirpe de la baie. La promenade est agréable sous le soleil montant, on en vient à avoir chaud en plein mois de Janvier, assez dépaysant. Personne sur les routes, on fait face au silence de la nature et aux vagues ondulantes de la mer. Arrivée à bon fort, on prend nos tickets engageant du même coup une courte conversation avec le gardien du fort qui nous fait une brève leçon d'histoire, rapprochant du même coup la ville de St-Malo et le Charles Fort. Car il faut savoir en effet de Charles Fort a été construit sous l'égide du commissaire des fortifications de Louis XIV et spécialiste de la guerre du siège, Sébastien de Vauban, qui a conçu également les remparts de St-Malo et de Lille. Après une brève visite du msée retraçant le cheminenent de la construction du fort et une petite histoire de la ville, nous partons à la visite du fort lui-même laissé aux soins de la faune et la flore.


Le fort est devenu le berceau de groupes d'oiseaux, l'homme ayant laissé à l'abandon cette forteresse militaire, rendue à l'état de ville fantôme. Personnellement, je n'aimerais pas y mettre les pieds un soir de pleine lune. Avec Sarah, nous arborons les contours du fort avant de s'encastrer dans la partie centrale. La visite et la vue du fort valent leurs pesants d'or, surtout lorsqu'on s'y promène en plein soleil. Les bateaux de pêche et l'école de voile sont de sortie ce jour là, ce qui nous permet d'apprécier le mariage de la baie ensoleillée avec l'ombre des coques et voiles des bateaux voguant vers la mer. Ce qui est intéressant d'observer, c'est le petit phare construit au milieu du fort, à l'architecture moderne mais qui respecte je dirais la physoniomie de la forteresse.


En repartant, nous jetons un coup d'oeil au plan du fort dessiné en mosaiques à l'entrée qui nous explique la répartition des différents quartiers. D'un pas enjoué, nous reprenons la direction de Kinsale mais cette fois-ci en prenant la voie du chemin en bord de mer. A ce moment là, nous faisons route commune avec quelques passants irlandais qui je croie comme nous ont beaucoup apprécié cette petite ballade.


Arrivés à Kinsale, petite visite du centre, mignon à souhait, laissant entrevoir quelques petites maisons colorés, bien typées irlandais. Faisant figure de port de plaisance bien huppé, la ville de Kinsale délivre deux visages de l'Irlande, d'un côté rurale et typique, de l'autre riche et touristique à souhait. Mais bon ce n'est pas sans nous déplaire...


lundi 28 janvier 2008

Blarney castle

Merveilleux fut ce week end tant au niveau de la météo qu'au niveau des sorties. Il a été en plus de cela le théâtre de la venue d'une de mes chères amies de Rennes, Sarah, qui est assistante au sud de Birmingham en Angleterre. J'ai donc interprété le rôle de guide irlandais durant ce week-end, ce qui m'a valu aussi de découvrir des endroits non visités jusque là dont le fameux Blarney castle et ses alentours connus pour leurs légendes et mystères. Nous nous sommes donc retrouvés avec des amis français à la gare routière de Cork pour prendre une navette nous amenant au centre-ville de Blarney ( au prix de six euros l'aller-retour ). Arrivé sur place, direction le chateau de Blarney. Nous amorcons alors une petite ballade photographique autour du chateau, histoire de prendre quelques clichés extérieurs avant de s'aventurer dans la forteresse aux sombres couloirs.


Avis aux vertigineux comme moi, une fois arrivé en haut, il n'est pas de bon goût de regarder vers le bas du chateau, qui je dois témoigner, a une vue assez vertigineuse. Mais bon il n'empêche qu'on apprécie tout de même l'excellent point de vue sur la campagne environnante. En haut du chateau, avis aux amateurs de superstition en tout genre, possibilité d'embrasser la pierre d'éloquence qui offre le don béni de manier avec brio la parole. Mais pour cela, il faut renverser tête et corps au dessus du vide pour ainsi bénéficier du don d'éloquence. Seul courageux à s'être porté volontaire, Marine qui n'a pas eu peur de se pencher au-dessus du vide pour s'offrir le don de savoir mieux discourir. Si seulement cela pouvait marcher seulement en langue anglaise, je pense que beaucoup de gens se jèteraient à l'assaut de cette fameuse pierre. Laissons voir si ce don fait effet sur Marine...


Après cette virée en altitude, direction the Rock close et la promenade environnante qui nous aiguille vers le sous-bois du chateau à la recherche des lieux duidriques et mystérieux qui font donnent lieu à de petits frissons et laisse place à l'imagination. J'ai d'ailleurs expérimenté un mystérieux et sombre escalier qui réalise un de nos voeux les plus chers à condition de monter et descendre les marches les yeux clôts tout en pensant bien fort à ce fameux souhait. En ce qui me concerne, je ne me suis risqué qu'à faire le chemin aller, ayant pour conséquence que mon voeu sera peut-être un jour à demi-réalisé. Au détour des pierres anciennes et de la magie de l'endroit, nous sommes tombés sur un grand champ avec une lumière magnifique qui nous a tous plongés dans le silence de la réflexion et de nos pensées. Après cette méditation collective, nous sommes retournés dans le centre-ville de Blarney après avoir essuyé quelques derniers clichés de la forteresse enchantée. Direction la fabrique de vêtements de laine et magasin de souvenirs irlandais en tous genre. Pour les amateurs de tourisme, c'est l'endroit rêvé.


Après une visite rapide du site, nous nous dirigeons vers un petit pub irlandais aux couleurs chaudes et bardé d'une petite cheminée. A cette occasion, je commande un petit hot whiskey délicieux et traitre à la fois. Après ce petit moment chaleureux, nous reprenons notre route vers Cork, la tête remplie de mystères et de légendes "blarneyiennes".

Mystery tour

Décidément, je n'arrive pas à tenir mes engagements en ce début d'année, surement dût au froid hivernal qui me paralyse de la tête aux pieds ici à Cork.
Alors comme je vous l'avais esquissé la semaine dernière, j'ai donc essayé le mystery tour qui avait pour point de départ nous amener dans un endroit surprise que l'on était pas forcé de connaitre. Sauf que cette surprise s'est avéré être une simple boite de nuit aux abords de Cork dans le port de plaisance de Kinsale, pas franchement originale comme sortie. Nous nous sommes amusés tant bien que mal dans la masse importante d'étudiants irlandais, plus jeunes les uns que les autres ( allant de 18 à 22 ans ). Ce qui est positif, c'est d'avoir pas mal parlé anglais avec les irlandais présents à ce tour. Pour en revenir à l'ambiance, c'était soirée de fête et d'alcool où chaque personne avait quitté les rives de la sobriété pour celles de l'hybriété...
Donc au final pas grand chose à raconter si ce n'est que tous ces jeunes irlandais savent malgré tout faire la fête avec fougue et que tout l'argent de la soirée a été reversé pour les associations caritatives.

mardi 22 janvier 2008

Rag week

Mais où sont donc passées mes bonnes résolutions concernant ce blog, à savoir mettre à jour régulièrement les nouvelles de l'île d'Emeraude ? Bref, la vie n'est pas très rose en ce début d'année 2008 qui s'est résumé à beaucoup de travail, et peu de découverte irlandaise! Mais bon, ce n'est qu'un petit passage à vide qui est en train de s'essoufler et me revoilà à flot pour vous parler de la Rag week !!

Alors vous vous dites, mais que veut dire ce terme Rag ? A quoi est consacrée cette semaine si connue de tous les étudiants en Irlande ? Pour vous faire une petite leçon de vocabulaire, le mot rag en son sens premier veut dire chiffon, alors vous vous dites peut être serait la semaine du ménage en Irlande où tous les irlandais y mettraient du leur pour nettoyer et astiquer tous les recoins de leurs maisons ! Non, ce serait trop beau.
En son sens second, le terme rag signifie une feuille de chou, vous me dites alors que c'est peut-être une semaine de l'agriculture avec tout un tas de soirées carnavalesques où on se déguise en chou. Eh bien non , là encore vous avez tout faux puisque associé au terme de week et dans un contexte de solidarité, le terme rag signifie toutes les attractions et activités organisées par les étudiants au profit d'oeuvres de charité ! Eh oui, les irlandais sont très généreux, et quand ils donnent de leur personnes, ils ne font pas les choses qu'à moitié ! Ainsi durant cinq jours, le campus universitaire et le centre-ville sont le théâtre d'activités diverses allant du battle de DJ's à la course nue à travers l'université, en passant par le concours de celui qui mange le plus de saucisses ou de burgers en un temps record, ou encore le stand rodéo où chacun évalue sa résistance face à la férocité du taureau mécanique ( d'ailleurs, mon cher co-locataire s'est prêté au jeu et a vraiment été loin d'être le plus mauvais ! ). En plus de cela, vous avez des concerts de groupes locaux ( de tous les styles, à toutes les sauces ), des soirées organisées aux quatre coins de la ville, des parties de poker, et j'en passe... Le but, récolter le maximum d'argent qui ira directement aux mains des associations caritatives visant à aider la lutte contre le cancer ou la leucémie.
Dans cet élan collectif de générosité, je me suis donc inscrit à une des multiples activités organisées, le Mystery Tour ! Alors en quoi cela consiste me direz vous ? Eh bien, le but est simple, comme son nom l'indique, le Mystery tour vous emmène à bord d'une bus dans un endroit surprise, vous ne savez pas où vous allez et cela dure jusqu'à deux heures du matin ! A l'intérieur du bus, ambiance assurée par toute la ribambelle d'étudiants et d'étudiantes prêts à faire la fête jusqu'à pas d'heure. Bref, une bonne soirée en perspective, dont je vous conterai le déroulement vendredi matin !
Donc prochain rendez-vous, vendredi ! Promis je reprends mon activité bloguesque avec sérieux ! Dans deux semaines, l'Ecosse se présente à moi, petit séjour sympathique en perspective sur les terres de légendes du Nord de la Grande-Bretagne !

mardi 1 janvier 2008

Happy new year

Pour tous les adeptes, novices ou lecteurs avertis de ce blog et pour ceux à venir, j'aimerais vous souhaiter à tous une très bonne année, avec pleins de belles choses : des voyages, des rencontres, de l'amour, etc...
Qui dit nouvelle année dit nouvelles résolutions, ma première étant d'avoir changé la couleur des textes de mon blog, sur les bons conseils et avis unanime de mes chers oncles, tantes et cousins. Ma seconde résolution étant de bien préparer mes concours pour une école de journalisme, j'espère sincèrement que ma préparation aboutira à quelque chose de positif, réponse dans six mois. Et ma troisième résolution est, malgré mes concours, de profiter à 200% de mes cinq mois restants en Irlande et des voyages qui vont suivre, notamment la Suède et Barcelone...
Pleins de bisous et de bonnes pensées pour cette nouvelle année. Une page s'est tournée, changement de chapitre, à vos stylos.